On navigue sur le parc marin au gré des vents, des marées et des courants. Creusé lors de la dernière ère glaciaire, le fjord du Saguenay est bordé de falaises hautes de 300 mètres. L’estuaire du Saint-Laurent offre un défi aux navigateurs qui y découvriront un paysage parsemé d’îles et habité par une vie sauvage impressionnante.
L’été, le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent est un garde-manger géant et naturel. Les baleines, les phoques et les oiseaux que vous apercevrez durant votre sortie en mer ont, pour la plupart, parcouru des milliers de kilomètres pour venir s’alimenter ici. Ces animaux sauvages consacrent une grande partie de leur temps à se nourrir et à se reposer.
Le Règlement sur les activités en mer dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent fixe la vitesse de navigation permise dans l’ensemble du parc marin, ainsi que les distances et les vitesses à respecter en présence de mammifères marins. C’est votre responsabilité de les respecter!
Voici une toute nouvelle formation en ligne pour naviguer dans l’habitat des baleines.
Dans les limites du parc marin vitesse maximale de 25 noeuds.
Du 1er mai au 31 octobre
Maximum 15 noeuds dans l’embouchure du Saguenay, dans la zone entre les bouées S7 et S8 et les traversiers.
Un bateau qui se trouve à moins d’un demi-mille marin d’un béluga ne peut demeurer stationnaire et doit naviguer à une vitesse constante d’au moins 5 noeuds et d’au plus 10 noeuds.
Une zone d’observation est mobile et s’étend sur un rayon d’un demimille marin autour d’un bateau en mode d’observation.
Un secteur d’observation est constitué de deux zones d’observation ou plus qui sont contiguës ou se chevauchent.
Le mode d’observation est en place lorsqu’on s’approche à moins de 400 mètres d’un cétacé afin de l’observer.
La vitesse maximale dans une zone d’observation est de 10 noeuds.
Lorsque le bateau s’approche entre 200 et 400 mètres d’un cétacé, la vitesse doit correspondre à la vitesse minimale de manoeuvre, ce qui équivaut à la vitesse d’accostage.
Mettre le moteur au point mort si un cétacé autre qu’un béluga s’approche à moins de 200 mètres du bateau.
Un bateau ne doit pas demeurer plus d’une heure dans une zone ou secteur d’observation.
Un bateau doit attendre au moins une heure avant de revenir dans une même zone ou secteur d’observation.
5 noeuds = 9,26 km/h = 5,75 mph
10 noeuds = 18,52 km/h = 11,50 mph
15 noeuds = 27,78 km/h = 17,26 mph
25 noeuds = 46,30 km/h = 28,77 mph
Le parc marin comprend le fjord du Saguenay, situé en aval du cap à l’Est, ainsi que la portion nord de l’estuaire du Saint-Laurent à partir du gros cap à l’Aigle, en amont, jusqu’à la pointe Rouge (Les Escoumins), en aval.
Le parc marin couvre environ 1 245 km2 , inclut la colonne d’eau et les fonds marins et s’étend jusqu’à la ligne des hautes marées ordinaires.
Les vitesses sont mesurées en rapport au fond marin.
Pour les mammifères marins en voie de disparition ou menacés, comme le béluga et le rorqual bleu, une distance d’au moins 400 mètres doit être maintenue entre l’embarcation et l’animal.
Un bateau peut s’approcher à une distance de 200 mètres d’un cétacé qui n’est pas en voie de disparition ou menacé.
Il est interdit de se placer sur le chemin d’un cétacé, de manière à ce qu’il passe à moins de 200 mètres du bateau et 400 mètres s’il s’agit d’un mammifère marin en voie de disparition ou menacé.
Il est interdit d’utiliser l’action du vent, des vagues ou du courant pour s’approcher à moins des distances spécifiées.
1/2 mille marin = 926 mètres
Il est interdit, dans le parc, d’utiliser une motomarine ou un aéroglisseur.
Il est interdit de survoler le parc à une altitude de moins de 609,6 mètres (2 000 pieds), d’y amerrir, ou de décoller du parc en aéronef à moins d’être titulaire d’un permis d’activité spéciale.
L’utilisation de drones à des fins récréatives est interdite au-dessus des limites du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, comme dans tous les parcs nationaux.
Il est interdit, dans le parc, de pratiquer un sport nautique de traction ou d’offrir un service commercial lié à la chasse aux oiseaux migrateurs.
L’utilisation d’un aéronef à des fins de recherche scientifique, d’éducation ou de promotion est encadrée par des permis. Veuillez vous référer au permis pour activité spéciale dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent pour faire votre demande.
Il est interdit de tuer, blesser ou déranger un mammifère marin.
Zone destinée à la protection d’habitats et d’espèces fragiles
Baie Sainte-Marguerite, secteur d’exclusion temporaire
Du 21 juin au 21 septembre, les embarcations ne doivent pas pénétrer dans la baie Sainte-Marguerite, la zone d’exclusion suit une ligne entre le cap Nord-Ouest et le cap Sainte-Marguerite. Une autorisation spéciale est accordée aux kayaks, canots et aux pêcheurs récréatifs qui doivent circuler sans arrêt le long d’un couloir longeant la rive à moins de 10 mètres dans les secteurs peu profonds à l’intérieur de la baie.
La baie Sainte-Marguerite est un lieu de naissance pour les bélugas. Votre présence peut détourner leur attention et réduire le temps qu’ils passent à prendre soin des petits, s’alimenter et se reposer. Cet endroit est protégé pour assurer leur tranquillité.
Je navigue vers la baie Sainte-Marguerite. Que dois-je faire?
En bateau moteur
La zone interdite à la navigation s’étend du cap nord-ouest au cap Sainte-Marguerite, jusqu’à l’intérieur de la baie.
Même si vous ne voyez pas de bélugas, prenez un cap qui vous permettra de vous éloigner de la baie. On recommande de circuler à vitesse constante entre 5 et 10 nœuds (6 à 12 mp/h).
En présence de bélugas, éloignez-vous pour maintenir une distance de plus de 400 mètres.
Naviguez à vitesse constante entre 5 et 10 nœuds jusqu’à vous retrouver à plus d’un demi-mille marin des bélugas (soit 926 mètres).
Chaque geste compte pour protéger les bélugas.
Prenez-en soin, gardez vos distances!
En voilier
La zone interdite à la navigation s’étend du cap nord-ouest au cap Sainte-Marguerite, jusqu’à l’intérieur de la baie.
Si vous avez le vent dans le dos, vous pouvez emprunter ces trajets. Si vous avez le vent de face, ce trajet est suggéré.
Même si vous ne voyez pas de bélugas, on recommande de circuler à vitesse constante entre 5 et 10 nœuds (6 à 12 mp/h).
En présence de bélugas, éloignez-vous pour maintenir une distance de plus de 400 mètres.
Naviguez à vitesse constante entre 5 et 10 nœuds jusqu’à vous retrouver à plus d’un demi-mille marin des bélugas (soit 926 mètres).
Chaque geste compte pour protéger les bélugas.
Prenez-en soin, gardez vos distances.
En naviguant sur le Saint-Laurent ou sur le Saguenay, il est possible que vous rencontriez des bélugas. Votre présence dans leur habitat peut détourner leur attention et réduire le temps qu’ils passent à prendre soin des petits, s’alimenter et se reposer. Les bélugas ont besoin d’espace et de tranquillité.
En présence de bélugas, changez de cap pour les contourner en maintenant une distance de plus de 400 m. Dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, éloignez-vous à une vitesse constante entre 5 et 10 nœuds (6 à 12 mp/h). Maintenez cette vitesse jusqu’à vous retrouver à plus d’un demi-mille marin des bélugas, soit 926 mètres.
En naviguant sur le Saint-Laurent ou sur le Saguenay, il est possible que vous rencontriez des bélugas. Votre présence dans leur habitat peut détourner leur attention et réduire le temps qu’ils passent à prendre soin des petits, s’alimenter et se reposer. Les bélugas ont besoin d’espace et de tranquillité.
Que vous naviguiez à moteur ou à voile, choisissez un cap qui vous permettra de vous éloigner à plus de 400 mètres des bélugas. Dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, ajustez progressivement votre vitesse entre 5 et 10 nœuds (6 à 12 mp/h). Continuez de naviguer à vitesse constante jusqu’à vous retrouver à plus d’un demi-mille marin des bélugas, soit 926 mètres.
En naviguant sur le Saint-Laurent, il est possible que vous rencontriez des baleines bleues. Pour s’alimenter, elles doivent effectuer de longues plongées et chasser jour et nuit pendant plusieurs semaines. Votre présence dans leur habitat peut perturber leur rythme de plongée et réduire la période d’alimentation et de repos.
En présence d’une baleine bleue, changez de cap pour la contourner en maintenant une distance de plus de 400 m. Soyez aux aguets car d’autres baleines pourraient faire surface.
Naviguer dans le parc marin est une expérience extraordinaire surtout si elle a été planifiée de manière sécuritaire. Une bonne planification et une navigation prudente vous permettront de profiter de chaque instant. Pour plus d’information sur les mesures de sécurité, les services et les pratiques responsables, téléchargez le guide du plaisancier.
Pour plus de détails sur le Règlement, téléchargez le dépliant explicatif. Pour consulter le Règlement : http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/DORS-2002-76/.
Veuillez noter que si vous vous déplacez avec votre embarcation dans les limites du parc marin, vous avez la responsabilité de connaître et de respecter le Règlement.
Le Haut-fond Prince doit son nom à une mésaventure vécue par le prince de Galles en 1860. Le futur roi Edward VII venait au Canada pour l’inauguration du pont Victoria, nommé en l’honneur de sa mère. Lors de son passage près de Tadoussac, le yacht royal se frotta au haut-fond, qui prit alors le nom Haut-fond Prince. Pour signaler le danger aux marins suite à cet événement, un bateau-phare y fut ancré jusqu’à la construction du pilier-phare actuel, surnommé « La Toupie », en 1962.
Le fjord du Saguenay, avec ses falaises abruptes, est un lieu idéal pour la nidification du faucon pèlerin. On y compte pas moins de 20 % des couples nicheurs répertoriés au Québec. Le parc national du Fjord-du-Saguenay protège les falaises où niche cette espèce en péril.
Vous rencontrerez peut-être une des équipes dédiées à la recherche, à la sensibilisation ou à la surveillance qui sillonnent le parc marin à bord d’un bateau de Parcs Canada ou de Parcs Québec.
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