Présents partout au parc marin, les petits rorquals sont souvent observés près du littoral. Leur population n’est pas en péril. On les reconnaît à la forme arquée de leur nageoire dorsale et à la bande blanche sur les nageoires pectorales.
6 à 10 mètres
6 à 10 tonnes
C’est la deuxième plus grosse baleine au monde! Dans l’ouest de l’Atlantique Nord, ils sont environ 3000, alors qu’ils étaient autour de 40 000 avant la chasse. C’est pourquoi la situation de la population est préoccupante. En été, on en observe entre 20 et 80 dans l’estuaire maritime.
18 à 21 mètres
40 à 50 tonnes
Célèbre pour ses sauts hors de l’eau, il a une nageoire dorsale bossue et de très longues nageoires pectorales. Classée « menacée » dans les années 1980, la population s’est accrue et n’est maintenant plus en péril. En été, il fréquente surtout l’estuaire maritime.
11 à 16 mètres
25 à 35 tonnes
C’est le plus gros animal ayant vécu sur la planète! Malgré l’arrêt de la chasse, la population de l’ouest de l’Atlantique Nord est en voie de disparition. Il n’en reste plus que 250 à 300, dont une dizaine fréquente occasionnellement l’estuaire maritime.
21 à 30 mètres
80 à 135 tonnes
Vers 1850, ils étaient entre 7800 et 10 000. De nos jours, on en compte environ 889. Ils sont en voie de disparition. Ils vivent en groupe partout au parc marin. Foncés à la naissance, ils deviennent blancs en vieillissant.
3 à 5 mètres
0,7 à 2 tonnes
La plus petite baleine du Saint-Laurent se déplace en groupe. Elle a la tête arrondie, une nageoire dorsale triangulaire, les flancs gris et le ventre blanc. La situation de cette espèce est préoccupante. Le marsouin est présent surtout en été dans l’estuaire maritime.
1,5 à 2 mètres
45 à 65 kilos
Le plus gros phoque du Saint-Laurent possède un long museau arqué. On le voit surtout en été dans l’estuaire maritime. Ils sont abondants dans le golfe et l’estuaire, ils ne sont pas en péril.
longueur
2 à 2,4 mètres
poids
225 à 400 kilos
Seule espèce de phoque résidente, il peut être aperçu partout au parc marin. Sa tête, avec son museau délicat, ressemble à celle d’un chien. La population n’est pas en péril.
longueur
1,5 à 1,9 mètre
poids
100 kilos
Ce mammifère est présent surtout en hiver et au printemps alors qu’on peut souvent l’apercevoir en grand groupe. Sa tête est noire et son pelage gris avec une large bande noire. Le nouveau-né est tout blanc, d’où son nom : le blanchon.
longueur
1,6 à 1,9 mètre
poids
85 à 180 kilos
Pendant l’automne et l’hiver, près du tiers de la population de l’est de l’Amérique du Nord fréquente les baies rocheuses et peu profondes de l’estuaire du Saint-Laurent.
Leur comportement grégaire pourrait leur nuire en cas de catastrophe tel un déversement pétrolier. L’exploitation forestière met également en péril leur aire de reproduction car ces canards nichent dans les arbres.
Au cours des 30 dernières années, la population de morues franches a connu un déclin de 90 %. La pêche, même hautement contrôlée, les changements dans l’habitat et le cycle vital des poissons de même que la prédation exercent de la pression sur les stocks de morue. Les taux élevés de mortalité naturelle prématurée semblent toutefois être la pression principale. Les données récoltées par Pêches et Océans Canada suggèrent la présence de plusieurs cohortes dans le Saguenay, d’où l’ouverture de la pêche récréative limitée à cet endroit du parc.
Ce poisson est un prédateur des fonds marins. Même s’il n’est pas pêché de façon commerciale, on remarque un déclin dans la population. On soupçonne que les prises accidentelles dans les filets et la pêche de fond freinent le rétablissement du loup atlantique.
Le rorqual bleu fréquente tous les océans du monde. La chasse, la pollution, les collisions avec des navires et la prise accidentelle dans des engins de pêche ont fait du plus grand animal de tous les temps, une espèce en péril. La population de l’Atlantique Nord qui fréquente le Saint-Laurent ne compte que 250 à 300 baleines. Malgré l’interdiction de la chasse depuis 1955, la population ne semble pas se rétablir.
Le rorqual commun est la deuxième plus grande baleine, après le rorqual bleu. Il a vu sa population s’effondrer de façon dramatique jusqu’à ce que la chasse en soit interdite en 1972. Le rorqual commun est exposé aux mêmes menaces que les autres baleines, comme le dérangement, les collisions et la pollution.
Blanc comme neige, le béluga est la baleine la plus facile à reconnaître! Même s’il est interdit de le chasser depuis 1979, la population ne semble pas se rétablir; on l’estime aujourd’hui à 889 individus. Vivant à l’année dans le fleuve, les bélugas sont exposés aux polluants et au dérangement par les embarcations de plaisance et le trafic maritime.